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Lutter contre l’oïdium sur les rosiers – 5 astuces

On pourrait presque penser que ce duvet blanc n’est qu’une fine couche de farine, déposée comme par magie sur les feuilles du rosier. Malheureusement, il ne s’agit pas d’une inoffensive farine ou levure, mais bien de l’oïdium. Face à cette maladie fongique, une réaction rapide et résolue est la plupart du temps le seul recours. Nous vous montrons dans cet article comment lutter contre l’oïdium sur les rosiers et quelles sont les mesures préventives.

Oïdium — un terme générique

Le concept d’oïdium regroupe plusieurs champignons pathogènes, qui attaquent différentes plantes vivrières et d’ornement et leur soustraient leurs nutriments. Les victimes favorites au jardin sont entre autres les courgettes, la vigne, les concombres, les groseilles à maquereau, les courges, les rosiers, les dahlias, les carottes ou le persil. Il existe quelques champignons capables d’infester plusieurs plantes hôtes, tandis que d’autres sont plus sélectifs et ne se concentrent que sur certains végétaux. Ainsi l’oidium lycopersicum a une prédilection marquée pour les tomates, tandis que l’érysiphe alphitoides privilégie les chênes. Nos rosiers sont exposés par contre au champignon Podosphaera pannosa, responsable également des dégâts sur les pêches et les nectarines.

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Comment reconnaître l’oïdium ?

Regardons néanmoins si vos rosiers sont vraiment attaqués par l’oïdium. L’oïdium est un champignon « du beau temps » qui surgit surtout en fin d’été lorsque les journées sont chaudes et ensoleillées. Les spores se propagent par pulvérisation d’eau ou par le vent. Comme l’oïdium peut hiverner sur les tiges, une infestation est déjà possible au printemps lorsque le soleil brille et que les températures remontent.

Une caractéristique particulière est ce revêtement farineux blanc à la surface des feuilles, qui s’essuie facilement, laissant apparaître en dessous des taches légèrement brunes ou rouges. Si l’infestation est déjà bien avancée, le revers des feuilles, les boutons floraux, les pousses terminales et les fleurs peuvent aussi être attaqués. En outre, les feuilles rougissent progressivement et s’enroulent avant de tomber au bout de quelque temps. Une infestation fongique non traitée peut à terme provoquer la mort du rosier. Nous vous présentons ici quelques moyens préventifs utiles et rapides.

Lutter contre l’oïdium sur les rosiers

La lutte contre l’oïdium sur les rosiers dépend un peu du degré d’infestation. Avec des produits phytosanitaires ciblés, vous pouvez mettre rapidement et durablement un coup d’arrêt aux champignons dès leur apparition.

5 conseils contre l’oïdium des rosiers

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    Sprays phytosanitaires

    Des sprays fongicides pour plantes d’ornement ou rosiers sont particulièrement adaptés à une lutte rapide. De tels pulvérisateurs prêts à l’emploi permettent de vaporiser simplement toutes les parties attaquées de la plante, jusqu’à ce qu’elle soit intégralement humectée. Si possible, traitez aussi le revers des feuilles. Traitez de préférence en début de matinée ou de soirée, si le ciel n’est pas menaçant et qu’il n’y a pas de vent. Les sprays fongicides empêchent la propagation des agents pathogènes et préviennent une nouvelle infection grâce à leur effet prolongé.

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    Concentré phytosanitaire

    En plus des sprays, vous pouvez utiliser des concentrés, à diluer dans de l’eau avant usage. Reportez-vous à la notice de l’emballage pour connaître le bon dosage. Appliquez de préférence en début de matinée ou le soir, en l’absence de pluie ou de vent. Il est également conseillé de pulvériser à moins de 25 °C, car la matière active s’évapore sous les températures estivales élevées, ce qui en diminue d’autant l’efficacité.

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    L’aide des coccinelles

    Hormis cela, il existe même quelques habitants du jardin qui adorent les champignons : ainsi le mildiou fait-il le délice des coccinelles à seize et vingt-deux points ! Si elles ont élu domicile chez vous, elles peuvent aider à conjurer l’oïdium.

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    Taille

    Si la maladie cryptogamique est déjà bien avancée, une taille drastique peut s’avérer utile. Pour ce faire, ôtez toutes les parties végétales abîmées par le champignon. Puis pulvérisez la plante en profondeur avec un spray fongicide ou utilisez du concentré dilué.

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    Mise au rebut

    Si toutes les parties de la plante sont déjà infestées et que le rosier malade en menace d’autres, il convient d’envisager de le supprimer à titre de précaution. Comme l’oïdium se nourrit de matière vivante, vous pouvez en principe mettre la plante au compost. Si vous n’êtes pas sûr que d’autres agents pathogènes tels que le mildiou ne soient pas aussi de la partie, il est préférable alors de jeter la plante à la poubelle.

Conseils de prévention de l’oïdium

Il existe quelques mesures préventives pour compliquer l’existence à l’oïdium comme au mildiou.

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Conseils de plantation

Emplacement, écartement entre plantes, culture associée

Choisissez pour votre rosier une exposition ensoleillée ou mi-ombre. Toutefois, ne plantez pas votre nouveau rosier là où d'autres se tenaient les années précédentes. En l’absence d’autre endroit, soumettez votre sol à une cure de jouvence rapide, en le remplaçant par du nouveau terreau pour rosier frais et riche.

Comme les feuilles humides représentent une porte d’entrée accueillante aux champignons, le rosier appréciera d’être à bonne distance des autres plantes, ce qui garantit une circulation d’air suffisante entre elles et accélère leur séchage après une pluie. En outre, l’écartement entre plantes peut limiter la propagation des agents pathogènes. Un écartement de près d’un demi-mètre est conseillé entre les rosiers à fleurs groupés, tandis qu’il peut atteindre 1 ½ mètre pour les rosiers buissons et grimpants.

Il est également possible d’envisager des cultures associées. Entre les plantes exposées aux agents du mildiou et de l’oïdium, telles que rosiers et fruitiers à noyaux, installez d’autres végétaux moins sensibles à la maladie. Entre les rosiers à fleurs groupées, il est par exemple possible de planter du basilic, des géraniums, des lupins, de la sauge d’ornement, de l’aneth, de l’ail décoratif ou de la lavande. Une telle culture associée multicolore n’empêche certes pas l’infestation par l’oïdium, mais permet généralement de limiter la rapidité de propagation des agents pathogènes. Il est ici naturellement important de respecter une certaine distance entre les plantes. 

Pour prévenir l’oïdium, on peut aussi planter des variétés de rosiers particulièrement robustes et vigoureux, tels que ceux arborant le label ADR (Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung - certificat d’approbation de la rose allemande). Un collège d’experts contrôle pendant trois ans différents critères sur les rosiers ADR, parmi lesquels la rusticité, la santé foliaire ou la rapidité de croissance. Il est très peu probable que ces rosiers attrapent l’oïdium.

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Conseils d’entretien

Fertiliser, pailler, arroser, tailler

Une bonne fertilisation et c’est à moitié gagné, pourrait-on dire. Enfin, un apport suffisant en nutriments est incontournable pour la vitalité des rosiers. La prévention de l’oïdium passe en outre par une fertilisation adéquate des rosiers. En effet, une fertilisation azotée unilatérale peut favoriser la propagation du champignon. Utilisez de préférence un engrais spécial pour rosiers. 

L’arrosage joue également un rôle important en plus d’un apport équilibré en nutriments. Une astuce extrêmement importante ici est : ne pas arroser les rosiers en pluie, mais directement au pied de la plante. Les feuilles humides sont la porte ouverte aux champignons. Arrosez de préférence tôt le matin ou en soirée, lorsque le soleil n’est plus trop fort.

Même si c’est pénible : désherbez régulièrement et récupérez toutes les feuilles jonchant le sol, deux mesures utiles pour prévenir l’oïdium. Vous pouvez en outre couvrir le sol avec un paillage. Il présente l’avantage de conserver plus longtemps l’humidité du sol, ce qui signifie que l’on peut espacer les arrosages durant l’été. En outre, le paillage a pour effet de limiter les aspersions d’eau sur les feuilles du rosier. En effet, le champignon de l’oïdium qui se trouve sur les vieilles feuilles au sol ne peut plus aussi facilement atteindre par aspersion les feuilles de la plante.

Comme l’oïdium peut hiverner sur les rosiers, il est important, en plus de la taille automnale, de les tailler sévèrement au printemps pour prévenir toute réinfection par le champignon. Tandis qu’il suffit à l’automne d’enlever les tiges visiblement malades, n’hésitez pas au printemps à tailler dans le bois sain, votre rosier vous en remerciera ! Le meilleur moment pour la taille est au début du printemps, par temps doux et absence de gel. Reportez-vous ici pour plus d’informations détaillées sur la taille des différents rosiers.

Petite digression :

Oïdium vs mildiou

Il existe, en plus de l’oïdium, des champignons pathogènes pouvant être regroupés sous l’appellation « Mildiou ». Le mildiou survient surtout au printemps et à l’automne, s’il pleut beaucoup et que l’hygrométrie est élevée. On ne le reconnaît en général que lorsque la maladie est à un stade avancé. Car elle se remarque surtout au revers des feuilles où elle forme un duvet de moisissure grise. Sur le verso des feuilles apparaissent souvent des taches rougeâtres ou violettes. Si vous remarquez des couleurs suspectes sur les feuilles du rosier, examinez aussi leur revers. Si vous détectez un léger feutre de moisissure grise, jetez immédiatement à la poubelle toutes les feuilles attaquées ainsi que celles se trouvant au sol et ne les mettez en aucun cas au compost ! Le champignon pourrait y proliférer et se révéler problématique. Nous vous conseillons en outre de pratiquer une taille généreuse au printemps.

Remarque sur la lutte contre l’oïdium

Un principe s’impose : plus tôt vous découvrez et luttez contre l’oïdium sur vos rosiers, plus les chances de réussite sont élevées !

Avec ces conseils, nous vous souhaitons beaucoup de succès dans la prévention ou le sauvetage de votre rosier et croisons les doigts pour qu’il soit épargné à l’avenir par ces champignons pénibles !

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